






La peinture de Raphaël Renaud riche et onirique, oscille entre hyperréalisme, impressionnisme et abstraction qui déstabilise efficacement le spectateur.
En effet, dans ce travail pourtant très photographique, l’organisation des plans et des espaces ne se laisse pas définir facilement, et le spectateur ne peut saisir le tableau que par son déplacement dans l’espace. Ainsi la distance du spectateur au tableau, comme pour définir une mise au point, permet une lecture à chaque fois renouvelée.
S’y ajoute une jouissive profusion de formes et de couleurs qui donne à l’ensemble une incroyable sensation de gaité.
Bien que fasciné par les villes, qu’il peint depuis des années sans relâche, la forêt prend aujourd’hui une place de choix dans ses créations. Elle est magique et féerique comme dans les contes japonais et laisse le champ libre à toutes les interprétations.
Depuis peu il développe un travail de dessin au crayon, résultat d’une observation réaliste du monde et qui fait contrepoids à ses peintures complexes et fourmillantes.